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L’histoire d’un engagement...

C’est d’abord pour répondre à la problématique des déchets ménagers que le Syded du Lot voit le jour en 1996. Il est créé et géré par des élus locaux, dans une démarche de mutualisation des moyens et de solidarité départementale. Cet établissement public précurseur est alors montré en exemple à l’échelle nationale. Puis, c’est pour soutenir davantage les collectivités que son champ d’actions s’élargit progressivement à d’autres missions environnementales.

Le grand virage environnemental

1992, ce n’est pas si lointain. Un rapport alarmant du Sénat fait le constat suivant ­: “Les déchets ménagers sont un problème urgent à régler.”

Le monde croule “déjà” sous les déchets. Il faut fermer 6 000 décharges en France, développer le tri et le recyclage… La “loi Royal” est adoptée. Elle définit la ligne de conduite à suivre sur le plan départemental pour répondre à la problématique de l’élimination des déchets ménagers.

Une année décisive, une loi nécessaire, un grand pas pour l’environnement et l’avenir... Mais les travaux à engager nécessitent des budgets conséquents. Pour faire face à cette obligation, Gérard Miquel (Maire de Nuzéjouls, Conseiller général et Sénateur du Lot) et une poignée d’élus du Lot décident de s’unir en créant l’un des premiers syndicats départementaux d’élimination des déchets en France. C’est ainsi que le Syded voit le jour, au premier janvier 1996. Dès l’origine, il est conçu comme un véritable service public local, de proximité, basé sur la solidarité départementale.

La fin des ordures brûlées au fond du jardin

Quelques communes lotoises organisent la collecte sélective au milieu des années 90. Collecte, tri, recyclage, c’est nouveau, il faut tout mettre en œuvre : acheter des bacs, des camions, engager des chauffeurs... « Simple », « pratique », les critères retenus placent l’intérêt de l’usager au centre du système : une seule poubelle pour tous les recyclables, les mêmes consignes et le même code couleur pour tout le territoire, avec une collecte au plus proche.

Pour que les habitants puissent se détourner des dépôts sauvages, il faut leur proposer une alternative respectueuse de l’environnement, mais aussi, à proximité du domicile. Le Syded déploie alors un réseau de 29 déchetteries sur l’ensemble du département. C’est trois fois plus que la moyenne nationale. Et encore aujourd’hui, plus de la moitié des Français n’a pas accès à ce service ! Dans le Lot, on parcourt moins de kilomètres pour apporter un vieux canapé à la déchetterie que pour en acheter un nouveau. 

Gérard GaryEn vivant dans un cadre privilégié comme le Lot, on a du mal à imaginer l’état désastreux de certains recoins de nos campagnes vingt ans plus tôt. Dans la vallée du Vers, certaines zones rurales n’avaient pas de ramassage des ordures. On brûlait dans le cantou, on jetait dans la rivière. Quand l’idée de créer une instance départementale de gestion des déchets est sortie des débats, j’étais bien sûr favorable. L’ensemble des élus de mon canton m’a soutenu dans ce sens. Je ne voyais pas comment on aurait pu faire autrement, il fallait s’unir pour arriver à des résultats concluants. La preuve en est faite aujourd’hui.
Témoignage de Gérard Gary,
ancien maire de Lauzès et conseiller général du canton.

 

 

Historique

 

Historique

 

Une évolution sollicitée par les collectivités locales

En 1996, 
le Syded est créé pour une mission unique : le traitement des déchets ménagers. Cette première expérience est une réussite pour le Lot, un exemple à l’échelon national. C’est pourquoi de nombreuses communes ont souhaité solliciter le Syded pour d’autres missions environnementales. Les collectivités peuvent ainsi avoir un interlocuteur proche, tant sur le plan géographique, qu’en terme de politique environnementale.

Dès 2005,
la compétence "Bois-énergie" permet au Syded de proposer aux communes qui le souhaitent une alternative énergétique par la construction de réseaux de chaleur au bois.

Depuis 2008,
les communes et les syndicats peuvent se tourner vers le Syded pour l'accompagnement dans leurs missions de production d'eau potable et d'assainissement des eaux usées.

Puis, en 2011,
le suivi et la gestion des eaux naturelles viennent compléter ce volet consacré à l'eau.

Malgré leur diversité, ces nouvelles compétences sont complémentaires par l'objectif commun qui les caractérise : concourir à la préservation de notre environnement local et contribuer au bien-être des habitants.